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SOS Enfants d’Irak
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SOS Enfants d’Irak - Commentaires




2) Les relations avec les forces politiques


-SOS Enfants d’Irak reflète les sympathies de Jean-Marie Le Pen pour Saddam Hussein en Irak et, d’une manière plus générale, les sentiments anti-impérialistes et anti-américains de l’extrême droite française. A sa façon, l’association est porteuse d’un projet politique qui n’est pas sans rappeler celui de « L’Appel Mariam », une organisation fondée en 1998 par le député écossais George Galloway au profit d’une enfant irakienne leucémique. Travailliste opposé à la première guerre du Golfe en 1991 puis à l’intervention militaire des Britanniques en Irak en 2003, George Galloway s’est servi d’une telle « couverture humanitaire » pour voyager à Bagdad et, dans son édition du 22 avril 2003, le journal Daily Telegraph, l’a accusé d’avoir été payé par le régime de Saddam Hussein. Quoiqu’il en soit des arrières pensées politiques, SOS Enfants d’Irak ne doit cependant pas être confondue avec des ONG homonymes et d’obédience communiste en Belgique et aux Pays-Bas, lancées en 1992 dans la mouvance de la Coordination contre la guerre du Golfe et de M3M à Bruxelles (Médecine pour le tiers-monde).

-Sur le plan politique, SOS Enfants d'Irak se rapproche plus de Fraternité française, une autre ONG du Front national, également présidée par Jany Le Pen. En mars 2007, cette organisation a monté au Cameroun des programmes humanitaires médiatisés dans la perspective des élections présidentielles en France. Elle a financé un pont à Bafoussan, coopéré avec la fondation de Chantal Biya, la femme du président camerounais, qui oeuvre en faveur des enfants, et plaidé la cause des Pygmés menacés par la déforestation de la région de Kriby.