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Oxford Committee for Famine Relief
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Historique

Oxford Committee for Famine Relief - Historique




Années 2010


-Janvier 2010, Grande-Bretagne : dans un communiqué de presse rédigé en avec ActionAid, Afghanaid, CARE, Christian Aid, Concern Worldwide, Trocaire et le NRC peu avant la réunion à Londres des principaux bailleurs de fonds institutionnels du gouvernement de Kaboul, Oxfam lance un appel contre la militarisation de l'aide en Afghanistan. A l’en croire, les projets sociaux des troupes de l’OTAN sont mal mis en œuvre, inadéquats et incapables de répondre aux aspirations de la population pour être viables à long terme. Conçus comme un appui tactique à la force, ils se focalisent sur les foyers insurrectionnels et ignorent les régions les plus calmes, qui n’en sont pas moins pauvres. En outre, ils sont sources d’insécurité car ils sont attaqués et perçus par les rebelles comme des instruments de propagande pour gagner les cœurs et les esprits de la population.

-2018, Grande-Bretagne : Oxfam-UK est pris dans un scandale sexuel qui entraîne la démission de sa directrice générale adjointe, Penny Lawrence, le 12 février 2018. Le lendemain, le président d’Oxfam-International Juan Alberto Fuentes-Knight, un ancien ministre des finances guatémaltèque, est quant à lui arrêté au Guatemala pour des faits de corruption. Révélé par le quotidien britannique Times, la première affaire est certainement la plus grave car elle ne concerne pas que les agissements d’un individu et touche l’ensemble du fonctionnement d’une ONG qui s’est souvent parée de toutes les vertus de l’éthique et de la transparence grâce à des mécanismes de contrôle dont elle seule avait la maîtrise. Il est en effet apparu que des employés du groupe Oxfam avaient engagé les services de jeunes prostituées au Tchad en 2006 et à Haïti suite au séisme qui avait ravagé le pays en 2010. Celles-ci comprenaient peut-être des mineurs. En 2011, quatre employés ont alors été licenciés et trois autres ont démissionné. Un Belge qui dirigeait la mission d’Oxfam à Haïti, Roland van Hauwermeiren, a notamment réussi à retrouver une position similaire, en l’occurrence pour Action contre la faim (ACF) au Bangladesh de 2012 à 2014, parce que son ancien employeur n’avait pas jugé souhaitable de prévenir l’ONG des raisons de sa démission. De même, Oxfam a caché l’ampleur du problème à la Charity Commission britannique, qui est censée s’assurer du bon fonctionnement des organisations humanitaires. Dans un rapport remis en août 2011, Oxfam mentionnait des « comportements sexuels inappropriés, des faits d’intimidation, de harcèlement et d’intimidation du personnel ». Mais l’ONG n’évoquait pas des « abus portant sur les bénéficiaires » de ses activités, ni de « potentiels crimes sexuels impliquant des mineurs ». Selon la responsable des enquêtes de la Charity Commission, Michelle Russell, 120 volontaires d’organisations comme Save the Children, Christian Aid ou la Croix-Rouge britannique ont en fait été accusés d’abus, d’intimidation ou de harcèlement sexuel en 2017 : 87 d’entre eux étaient des employés d'Oxfam.