SOS Faim - Agir avec le Sud - Historique

Années 1990

-A partir de 1993, Belgique : de plus en plus impliquée dans des programmes de microcrédits, SOS Faim révise sa charte en vue de soutenir « les activités économiques créatrices de revenus en milieu rural », d’une part, et de renforcer l’autonomie de ses partenaires du Sud, d’autre part. Ces derniers sont ainsi conviés à participer à l’Assemblée générale de l’association. De 1996 à 2002, le conseil d’administration de SOS Faim est quant à lui présidé par un Camerounais, Bernard Njonga, qui dirige deux ONG locales, l’ACDIC (Association camerounaise de défense des intérêts des citoyens) et le SAILD (Service d’appui aux initiatives locales de développement). Parallèlement, l’organisation belge réduit sa couverture géographique et se concentre sur treize pays, dont quatre en Amérique latine et neuf en Afrique.

-A partir de 1994, Rwanda : SOS Faim ne s’implique pas dans le processus de reconstruction d’un pays qui a été colonisé par la Belgique et qui vient d’être ravagé par un génocide. De fait,l’autoritarisme du nouveau régime en place réduit de beaucoup la marge de manœuvre des ONG de solidarité internationale, qui sont surveillées de près par le gouvernement à dominante tutsi de Paul Kagamé. En juillet 2004, la Chambre des Députés à Kigali menace ainsi d’expulser l’organisation néerlandophone "11.11.11", qui est accusée de soutenir des associations hutu promouvant le "divisionnisme" ethnique.