>
Young Men’s Christian Association
>
Historique

Young Men’s Christian Association - Historique




2000-2009


-2000, Corée du Sud : la YMCA de Séoul observe les élections parlementaires d’avril 2000 et établit une liste de personnaliéts politiques qui devraient être disqualifiées du fait de leur implication dans des affaires de corruption ou de violation des droits de l’homme.
 
-2001, Etats-Unis : la YMCA de New York reçoit 2,4 millions de dollars pour venir en aide aux secouristes et aux victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001.
 
-2002, Mexique : lors de son 15ème congrès mondial, qui se tient à Oaxtepec en juillet 2002, l’Alliance mondiale des YMCA amende sa constitution de manière à modifier la composition de son comité exécutif. Celui-ci comprend désormais 30 membres dont 23 élus, parmi lesquels 8 doivent être âgés de moins de 30 ans, 8 être des femmes et 16 provenir de différentes régions du monde : 3 d’Afrique, 3 d’Asie, 1 du Canada, 3 d’Europe, 3 d’Amérique latine, 1 du Moyent Orient et 2 des Etats-Unis. L’événement consacre également l’implantation du mouvement dans un pays de tradition catholique. La YMCA mexicaine a en effet a su développer ses activités sociales, par exemple à l’occasion du tremblement de terre qui a ravagé la capitale en septembre 1985 et à la suite duquel elle a entrepris de reconstruire une école dans le quartier de Mallorca.
 
-2003, Irak : les YMCA militaires américaines envoient des vivres aux troupes qui partent renverser la dictature de Saddam Hussein, tout en assistant leurs familles restées au pays.
 
-2004-2007, Sri Lanka : le tsunami qui ravage le littoral redonne un nouvel élan à la YMCA locale en apportant un afflux massif d’aide, en particulier à Batticaloa où ses responsables et ses membres ont dû trouver abri dans des camps provisoires. L’argent de la communauté internationale permet en effet de reconstruire les bâtiments des associations de province, partiellement détruits par les inondations à Dehiwela, Komari, Trincomalee et Galle. Depuis la capitale Colombo, le mouvement en profite pour s’étendre et compte un total de 37 branches en 2007.
 
-19 mars 2005, France : l’Alliance mondiale des YMCA fête son cent cinquantième anniversaire à Paris. La conférence est accueillie par l’UCJG française, qui est présidée par Marc Lehning et qui regroupe 23 associations.
 
-2006, Etats-Unis : la YWCA américaine, qui vient de changer de logo, poursuit son effort de réforme interne et ouvre un peu ses portes aux hommes en autorisant ses associations locales à recruter des employés sur la base du mérite, quoiqu’il en soit du sexe des candidats. En 2000, l’organisation a en l’occurrence déménagé son siège de New York à Washington, renvoyé une bonne partie de son personnel et dissous son conseil d’administration, remplacé par un comité de coordination. En pratique, elle opère désormais de façon très décentralisée et, au niveau national, elle ne dispose plus que d’une équipe très réduite et sans capacité d’initiative.
 
-2007-2009, Canada : soucieuse de respecter les principes de développement durable et de respect de la nature, la YMCA du Québec décide de rénover ses colonies de vacances, en l’occurrence dans le camp Kanawana. L’organisation ne renonce pas pour autant à ses programmes en milieu urbain et décide en 2008 de construire un nouveau centre à Montréal dans l’arrondissement d’Ahuntsic-Cartierville. Dans la foulée, les francophones de la YMCA du Grand Montréal et leurs 8 antennes régionales prennent en janvier 2009 le nom d’Ys du Québec.
 
-2008, Pérou : la YMCA envoie des secours et monte un camp de 1 800 personnes pour les sans abris qui ont échappé au tremblement de terre de Pisco en août 2008.
 
-2009, Israël/Palestine : suite au bombardement de la bande de Gaza par les Israéliens en janvier 2009, la YMCA distribue des repas et soutient psychologiquement quelques 2 000 enfants traumatisés et pris en charge dans les centres d’Attatra, Karara, Fokhary et Jouhereldeek. Dirigée par un conseil d’administration à 100% chrétien, l’organisation travaille surtout avec les musulmans. En effet, la bande de Gaza ne compte quasiment pas de chrétiens. De plus, l’arrivée au pouvoir des islamistes du Hamas en janvier 2006 a obligé l’association à recentrer ses activités dans le domaine social plutôt que culturel, quitte à s’interdire de prêcher pour ne pas offusquer les fondamentalistes susceptibles de perturber le fonctionnement d’une organisation chrétienne. Autre problème, la YMCA de Gaza ne dépend d’aucun Etat et ne peut donc être reconnue par Genève depuis que l’Egypte a cessé d’y exercer sa souveraineté en 1967. A cause des barrières israéliennes, elle peut difficilement communiquer avec son équivalente de Cisjordanie, tandis que les YMCA de Jérusalem-Ouest et Nazareth ne correspondent plus du tout avec leurs homologues des territoires occupés. Les unes et les autres ont des visions très différentes de la situation. A l’inverse des Palestiniens, les YMCA israéliennes ne souhaitent pas s’impliquer dans le conflit. Elles reprochent également au mouvement de s’être politisé et durci depuis le début de la deuxième Intifadah en septembre 2000. De fait, les YMCA palestiniennes ont été directement touchées par la répression, à l’exemple de l’administrateur de son programme de réhabilitation de Beit Sahour, emprisonné et torturé en 2001. Plusieurs des employés de l’association de Jérusalem-Est, notamment, ont été détenus par les forces de sécurité israéliennes. Arrêté en mars 2001, Rassem Obeidat a ainsi été accusé d’avoir combattu dans les rangs du FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), dont il était un sympathisant, avant d’être libéré du pénitencier de Nafha en janvier 2003, faute de preuves sur sa participation réelle à des activités militaires. Arrêté dans les bureaux de la YMCA de Jérusalem-Est en octobre 2002, Haytham Hammouri a pour sa part été détenu à la prison d’Ashmoret jusqu’en janvier 2003. A la suite de Nabeel Hamed Hamadna de novembre 2002 à juin 2003, Adnan Naeem Abdullah a quant à lui été été accusé en janvier 2003 de proposer des formations militaires dans le cadre de ses activités au camp de réfugiés d’Aqabat près de Jéricho ; on ne savait toujours pas s’il avait été libéré fin 2005. Dans un tel contexte, le mouvement des YMCA et des YWCA a décidé d’envoyer des observateurs témoigner des abus des forces de sécurité israéliennes, en l’occurrence avec un Suisse, Markus Marti, de mars à juin 2001, puis une Danoise, Bente Pedersen, de juillet à décembre 2001. Depuis Genève, l’Alliance mondiale des YWCA, en particulier, n’a cessé de demander le retrait des troupes israéliennes des territoires occupés, position qu’elle a réaffirmée à plusieurs reprises en 1983, 1987, 1991, 1995 et 1999. Son association de Jérusalem-Est n’a pas été en reste. En septembre 2001, elle devait à son tour réclamer le départ des troupes israéliennes à une époque où la YMCA de Jérusalem-Est se contententait encore d’appeler à la paix.