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African Muslim Agency
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Historique

African Muslim Agency - Historique




2000-2009


-2000, Mozambique : l’AMA envoie depuis l’Afrique du Sud des vivres aux victimes d’inondations.
 
-2001-2003, Arabie Saoudite : suite aux attentats terroristes de New York en 2001, les autorités saoudiennes resserrent leur contrôle des ONG et leurs restrictions conduisent l’AMA à fermer son siège de Damman en 2003.

-2002, Mozambique : l’AMA inaugure à Nampula une université islamique privée qui est appelée Mussa bin Bique, d’après le nom du premier roi arabe de l’ile de Mozambique, Moussa ben Biki. Une succursale est ensuite ouverte à Inhambane en 2005.
 
-2003, Kenya : l’AMA menace de se retirer du pays car les autorités ont expulsé deux de ses directeurs et veulent lui interdire de recevoir des fonds en provenance du monde arabe.
 
-A partir de 2004, Soudan : l’AMA intervient dans la crise du Darfour et envoie 40 tonnes de nourriture convoyées gratuitement par le gouvernement sud-africain en août 2004.
 
-2005, Niger : présente depuis 1987 dans un pays très majoritairement musulman où elle a ouvert des antennes régionales à Maradi, Tillabéri et Tahoua, l’AMA envoie des vivres aux victimes de la malnutrition qui frappe les régions frontalières du Nigeria au sud. Ses distributions alimentaires sont cependant guidées par des impératifs religieux. Elles se concentrent sur la période de la fin du ramadan et ciblent les étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey, qui ne sont certainement pas les plus touchés par la malnutrition. Comme à son habitude, l’AMA se préoccupe par ailleurs de construire ou équiper des écoles coraniques, des mosquées, des puits, des orphelinats et des dispensaires de santé, notamment un hôpital ophtalmologique.
 
-Depuis 2006, Bénin : avec l’Union islamique du Bénin, l’AMA envisage de construire une université à Lokpodji près de Porto Novo et du Nigeria. Après l’ouverture d’une ambassade du Koweït en 2012, le chantier démarre finalement en 2014 à Comè, à une centaine de kilomètres de Cotonou près de la frontière togolaise, et se poursuit pendant plusieurs années en attendant une inauguration promise pour 2018.