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Aide médicale internationale
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Historique

Aide médicale internationale - Historique




Années 1990


-A partir d'octobre 1990, Libéria : AMI envoie une équipe de médecins à Monrovia, où la guerre civile fait des ravages.

-1994, France : sous la pression de ses nouveaux bailleurs, AMI opère un revirement stratégique au profit de la professionnalisation et au détriment du bénévolat.

-A partir de 1999, Comores : à l’occasion d’une épidémie de choléra, AMI ouvre une mission dans l’île d’Anjouan, qui est soumise à des sanctions économiques parce qu’elle a autoproclamé son indépendance en 1997. Bien que son programme soit financé par l’Union européenne et non directement par la France, AMI, une des seules ONG sur place, aide ainsi les sécessionnistes à contourner l’embargo. Jusqu'au début 2001, Anjouan subit en effet un blocus maritime et aérien qui s'accompagne de la suspension de ses liaisons téléphoniques internationales, de la fermeture de ses banques et, conséquemment, d'un assèchement de ses flux financiers. Frappés d'une interdiction de sortie du territoire, ses dirigeants sont alors amenés à négocier de façon beaucoup plus efficace que sous la menace d'une reconquête militaire de la junte au pouvoir à Moroni, la capitale des Comores. En août 2000, ils doivent ainsi approuver à Fomboni des accords moins favorables à l'autonomie d'Anjouan que ceux de Tananarive en avril 1999, qui privaient le président du pays d'une élection au suffrage universel et prévoyaient sa désignation par les chefs de gouvernement des trois îles. Sous la pression de l'embargo, Anjouan est finalement l'île qui vote le plus massivement en faveur de la nouvelle Constitution de l'Union des Comores lors du référendum de décembre 2001.