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Aide médicale internationale
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Historique

Aide médicale internationale - Historique




Années 2000


-Septembre 2001, Timor Oriental : dans un pays où elle avait ouvert une mission en novembre 1999, deux mois après le référendum d’indépendance, AMI décide de se retirer parce que les instances onusiennes ne veulent pas organiser des formations médicales sur l’ensemble du territoire mais seulement dans la capitale, en collaboration avec International Medical Corps.

-2001, Congo-Brazzaville : avec des financements de l’ambassade de France, AMI réhabilite jusqu’en décembre 2001 l’hôpital d’Impfondo dans la région de Likouala, où affluent des réfugiés en provenance de la République centrafricaine.

-A partir de 2003, France : en janvier 2003, Michel Bonnot reprend la présidence d'AMI et affiche le souhait de diversifier les actions de l'association dans les domaines de l'éducation, de la justice, de l'information et de la réconciliation. Jacques Berès, co-fondateur de Médecins sans Frontières, prend sa suite en 2004, avant de céder la place à Philippe Augoyard en 2008.

-A partir de 2004, Haïti : présent dans le pays depuis 1984, AMI commence en 2004 à travailler avec les jeunes de la rue à Port-au-Prince. L’ONG est ainsi confrontée à la violence des gangs. En septembre 2008, par exemple, deux de ses collaboratrices locales trouvent la mort avec deux de leurs enfants dans l’incendie criminel de la cabane où elles vivaient à Cité Soleil.

-2005, Indonésie : l'association intervient pour aider les victimes du tsunami de décembre 2004 et, dans le cadre de l'Opération Beryx, elle utilise des hélicoptères de l'armée française pour acheminer les secours auprès des villageois isolés par le raz-de-marée.

-2009, Soudan : le 4 avril 2009, deux expatriées d’AMI, la Française Claire Dubois et la Canadienne Stéphanie Jodoin, sont enlevées à Ed el Fursan dans le Sud du Darfour, deux mois après l’émission d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le chef de l’Etat soudanais Omar el-Béchir. Les ravisseurs, qui disent agir au nom des « Aigles de la libération de l’Afrique », demandent au gouvernement français de cesser de soutenir la dictature d’Idriss Deby, au pouvoir à N’Djamena, et de juger les membres de l’ONG Arche de Zoé, qui avaient tenté de kidnapper des enfants tchadiens en octobre 2007.