ENGLISHGuilde européenne du raid - Commentaires
4) Les relations avec les forces politiques
-La trajectoire politique de certains des membres de la Guilde explique la réputation « de droite » de l’association. Patrick Edel est ainsi un ancien de l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète), un moment emprisonné à cause de son opposition à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Parmi les volontaires de l’association, on trouve également des militants nationalistes comme Laurent Maréchaux et Alain Boinet, sous-officiers paras issus du Groupe Action Jeunesse (GAJ) et du mouvement Solidarité française qui, dans les années 1970, avait attaqué des entreprises américaines dans l’Hexagone et défendu la cause des phalangistes chrétiens au Liban (pour avoir résisté à son arrestation au siège de l’Aeroflot à Paris le 14 février 1977, Laurent Maréchaux avait fait quelques mois de prison en vertu de la loi anticasseurs ; Alain Boinet, lui, lancera l’ONG Solidarités en 1991). Marqués idéologiquement par la défense du réduit chrétien au Liban, la lutte contre le communisme ou un passé militaire, des volontaires de la Guilde, qui plus est, ont parfois recouru à la violence armée, tels Laurent Maréchaux et Patrice Franceschi, qui a accompagné les premières caravanes d’aide aux moudjahidine en Afghanistan et qui a ensuite participé au lancement de l’ONG Solidarités. Selon Patrick Edel, cependant, les responsables de l’association à Paris n’étaient pas au courant de ces initiatives personnelles, qui ne concernaient pas la Guilde et ne reflètent pas la diversité des opinions de chacun. L’association ne compte d’ailleurs pas que des militants nationalistes : membre et plusieurs fois président du conseil d’administration de la Guilde depuis 1976, Christian Des Pallières s’est présenté sur les listes du parti socialiste à des élections municipales à une date indéterminée.
