ENGLISHSolidarités - Commentaires
4) Les relations avec les forces politiques
-La réputation de « droite » de l’association vient, entre autres, de ce que son nom rappelle le courant « solidariste » du Mouvement Jeune Révolution qui, en 1970, a hérité de l’OAS-Jeunesse (Organisation de l’Armée Secrète, opposée à l’indépendance de l’Algérie). Alain Boinet a lui-même participé, le 14 février 1977, à l’occupation du siège de l’Aeroflot à Paris, où venait de s’immoler Alain Escoffier, rédacteur du journal nationaliste Impact. Outre ses missions clandestines en Afghanistan du temps de l’Armée rouge, Alain Boinet a également, en 1988, organisé une opération de secours auprès des populations en rébellion contre le gouvernement communiste au Laos ; sur une équipe de quarante Laotiens, deux ont été tués au bout de huit jours et la mission a tourné court. Patrice Franceschi, pour sa part, s’est battu aux côtés des moudjahidine d’Amin Wardak en lutte contre les troupes soviétiques en Afghanistan. Dans un film réalisé par Christophe de Ponfilly, produit par Interscoop, diffusé sur France 2 et intitulé Vies clandestines, Patrice Franceschi explique avoir voulu « leur apporter ce que je savais et pouvais faire dans le domaine de la lutte armée pour les aider à mieux se défendre ». Pour autant, la plupart des volontaires de Solidarités n’ont pas de passé militaire et certains ont été objecteurs de conscience. En 2002, par ailleurs, Patrice Franceschi, qui présidait l’association, a été remplacé par Bernard de La Villardière, le présentateur des émissions de télévision « Zone interdite » et « Ça me révolte » sur M6.
