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Secours populaire français
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Droit de réponse

Secours populaire français - Droit de réponse




L’Observatoire remercie le SPF de sa coopération. Une première version de la partie historique a été entièrement révisée suite à une entrevue avec M. Julien Lauprêtre, le 11 mars 2003, et grâce aux bons soins de M. Gilbert Avril, membre du Bureau national du SPF. L’Observatoire avait également relevé que :

-1945-1946, France : les résistants que le SPF aide en prison ont été arrêtés pour avoir outrepassé les ordres de leur hiérarchie et exécuté de leur propre initiative des collaborateurs.

-A partir de 1956, Algérie : le SPF soutient des détenus militants du FLN (Front de libération nationale) ou militaires français qui ont refusé de pratiquer la torture et de poursuivre une guerre coloniale. Bien qu’il ne se prononce pas ouvertement en faveur de l’Indépendance de l’Algérie, le SPF est, de ce fait, soupçonné, comme la CIMADE, d’abriter des « porteurs de valises », en l’occurrence par le biais du réseau Jeanson.

-1957, France : la campagne de soutien du SPF aux jeunes appelés qui refusent de faire leur service national dans le cadre de l’OTAN témoigne peut-être d’une certaine hostilité au projet de Communauté européenne de défense, monté en 1954 et clairement dirigé contre l’URSS.

-1961, Espagne : en allant porter secours aux opposants en prison, des équipes du SPF sont soupçonnées de traverser clandestinement la frontière des Pyrénées. En réaction, le siège d’un comité antifasciste franco-espagnol constitué par le SPF avec le poète Marcos Ana est d’ailleurs plastiqué par l’OAS (Organisation de l’Armée Secrète) rue du Faubourg Saint-Jacques dans le Quartier Latin à Paris.

-A partir de 1973, Chili : le bateau Anjouan qu’affrète le SPF contient des « fourneaux démocratiques » selon la formule utilisée par M. Julien Lauprêtre dans son autobiographie.

​Rédacteur de la fiche et date de Mise à jour : M.-A.P.d.M. 9-02-2014