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Aide à toute détresse Quart Monde
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Historique

Aide à toute détresse Quart Monde - Historique




Années 1970


-1971, France : afin de collecter les dons, ATD Quart Monde se dote d’une Fondation Aide à toute détresse qui est reconnue d’utilité publique.

-A partir de 1972, France : le mouvement ATD Quart Monde lance des « universités populaires » qui permettent aux pauvres de s’exprimer dans la vie publique et dont l’expérience est bientôt étendue à l’étranger. A l’époque, relate Louis Bériot, l’association est « décriée pour le caractère marxiste de sa démarche et l’état de culpabilité de ses volontaires issus parfois de milieux aisés ».

-A partir de 1974, France : avec les associations américaine, belge, hollandaise, allemande et suisse est lancé le Mouvement International ATD Quart Monde. Celui-ci s’étend en Espagne, au Luxembourg, en Pologne, en Italie, au Portugal, aux Etats-Unis, en Afrique, en Amérique latine, en Asie, etc., et obtient un statut consultatif au Conseil économique et social des Nations Unies, au BIT (Bureau International du Travail), à l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture), à l’UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l’enfance) et au Conseil de l’Europe (en 1977).

-A partir de 1978, Thaïlande, Guatemala : ATD Quart Monde commence à envoyer des volontaires dans les pays en développement. Un programme démarré dans un camp de réfugiés cambodgiens en Thaïlande débouche sur une installation dans les bidonvilles de Bangkok ; un autre, centré sur la ville de San Jacinto au Guatemala, se poursuit dans le domaine de l’éducation sanitaire jusqu’en 1987. Par la suite, ATD Quart Monde s’implante dans la capitale guatémaltèque, où l’association aide par exemple les victimes des expulsions avec l’Institut de lutte contre la pauvreté urbaine (ISMU) en 2002.

-1979-1988, France : le père Joseph Wresinski entre au Conseil économique et social, où il remet en 1987 un rapport sur la « grande pauvreté et la précarité économique et sociale ». Sa démarche contribue à la mise en place de nouveaux dispositifs législatifs comme le RMI (Revenu minimum d’insertion), voté en décembre 1988.