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Medical Emergency Relief International
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Historique

Medical Emergency Relief International - Historique




Années 2000


-A partir de janvier 2002, Grande-Bretagne : Merlin se restructure afin de maîtriser sa croissance. L’organisation décide de recentrer ses activités sur le secteur médical dans les pays en guerre et commence à recruter des professionnels plutôt que des volontaires.

-A partir de janvier 2003, Irak : l’organisation, qui a négocié l’autorisation de se déployer à Bagdad en janvier 2003, renonce à intervenir faute de subventions institutionnelles car la plupart des pays occidentaux interdisent aux ONG de violer l’embargo et de travailler en dehors du programme onusien “ Pétrole contre nourriture ”, mis en place en décembre 1996. Après l’offensive de la Coalition anti-terroriste contre le régime de Saddam Hussein en mars 2003, Merlin dénonce alors les velléités de l’état-major américain d’encadrer les humanitaires. Contrairement à d’autres ONG comme Oxfam qui refusent les fonds en provenance d’Etats parties au conflit, Merlin accepte cependant d’être financé par la coopération gouvernementale britannique. Le déploiement des troupes américaines et britanniques ne facilite pas pour autant les activités de secours. Devant l’insécurité croissante et la multiplication des attentats contre des organisations humanitaires, Merlin doit évacuer son personnel expatrié vers la Jordanie en septembre 2003. En avril 2004, l’organisation accuse la Coalition anti-terroriste de violer les Conventions de Genève.

-2008, Birmanie : arrivée dans le pays à la suite du tsunami du 26 décembre 2004, Merlin perd 95 de ses 550 employés locaux lors du typhon Nargis qui fait environ 133 000 morts dans les régions de Rangoon et du delta d'Irrawaddy le 3 mai 2008. L’organisation envoie alors des secours aux rescapés. Mais sa directrice générale, Carolyn Miller, annonce l’imminence d’une catastrophe sanitaire qui ne se produit pas, évoquant le chiffre de milliers de personnes en danger de mort si rien n’est fait. En réalité, relève Thierry Falise, les inondations ne provoquent pas d’épidémies et les équipes de Médecins sans frontières sur place ne relèvent ni surmortalité ni risque de malnutrition sévère parmi les populations qui ont survécu au passage du cyclone.