Enfants du Monde - Droits de l'Homme - Historique

Années 2000

-2000-2002, Venezuela : dans le quartier de Virgen de Coromoto à Guanare dans l'Etat de Portuguesa, EMDH assure le suivi psychosocial des enfants des familles déplacées par des pluies torrentielles et des glissements de terrain en novembre 2000.

-A partir de 2001, Israël/Palestine : EMDH commence à prendre en charge des enfants dans le district de Bethléem. L'association intervient en l'occurrence dans un contexte politique trouble de violences dans les territoires occupés. Tandis qu'un groupe de travail du Parlement européen dénonce l'utilisation de l'aide pour financer des attaques contre Israël, les élections législatives de janvier 2006 compliquent encore les choses en amenant au pouvoir le Hamas, mouvement islamiste qui est placé sur la liste des organisations terroristes. Hostiles au nouveau gouvernement, les Etats-Unis, le Canada, l'Union européenne et le Japon décident alors de suspendre leur aide financière bilatérale à l'Autorité palestinienne et d'en déléguer une partie aux ONG. Soucieux de ne pas servir d'auxiliaire social à la politique étrangère des Etats occidentaux, EMDH décide en conséquence de se démarquer publiquement de ces sanctions. Dans un communiqué de presse publié en juin 2006 avec la CIMADE, le CCFD, le Secours catholique, MDM et ERM, l'association demande une reprise immédiate de l'aide européenne et condamne l'utilisation des ONG pour fournir des services publics, au risque de contribuer au démantèlement des institutions palestiniennes. A la différence de MSF, qui finance par des dons privés la totalité de ses opérations dans les territoires occupés, EMDH ne s'engage cependant pas à refuser des subventions de l'Union européenne ou des Etats-Unis pour l'année à venir.

-2002, Albanie : implanté à Tirana depuis 1999, EMDH commence à se retirer du pays et passe le relais à une association locale homonyme, la FBSH (Femijet E Botes Shquiperi), dont le bureau d’aide sociale facilite la réinsertion scolaire des enfants en difficulté. L’association était d’abord venue en Albanie construire dans l’urgence un camp à Povel pour accueillir des enfants fuyant la répression serbe et les bombardements de l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) au Kosovo en juin 1999. Mais elle n’avait pu y empêcher les vols, les pillages et les recrutements de réfugiés par les guérillas favorables à l’indépendance. Elle devait même faire appel à l’armée pour stabiliser la situation dans le camp, qui allait vite fermer ses portes en juillet 1999, tandis que les expatriés d’EMDH revenaient en France dans un Transaal militaire mis à leur disposition par le ministre socialiste de la Défense Alain Richard.

-A partir de 2003, France : EMDH recentre ses activités sur les enfants étrangers isolés en France, de concert avec le SAMU social (Service d’aide médicale urgente) dans la banlieue parisienne du Kremlin-Bicêtre.

-A partir de 2004, Sri Lanka : suite au tsunami de décembre 2004, EMDH lance en mars 2005 des programmes de soutien psychosocial et d'activités éducatives pour les enfants de cinq camps du district de Matara et d'un collège du district de Welligama dans le Sud du pays. La Cour des comptes française relève cependant des « difficultés qui sont peut-être [dues] à une connaissance insuffisante de la zone d’intervention ».

-2005, Yémen : EMDH ouvre un centre d'hébergement pour les enfants de la rue à Sanaa.

-2006, Afghanistan : présent depuis février 2002 à Kaboul, où l'association a ouvert un centre pour enfants, Dachte-Barchi, dans le quartier hazara de Deh Qabel, EMDH développe ses activités dans la capitale, en l'occurrence à Shindawall aux alentours du bazar avec l'aménagement d'infrastructures sportives pour adolescents.

-2007, Liban : suite à la guerre qui a opposé le Hezbollah à Israël en 2006, EMDH poursuit des programmes de soutien psychosocial en faveur d’enfants dans des villages de la région de Tibnine. Ses actions sont menées en partenariat avec les municipalités locales et une ONG du cru, ALPHA (Association libanaise pour la promotion de l’humanisme et de l’alphabétisation).