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Norwegian Refugee Council
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Norwegian Refugee Council - Commentaires




3) Les financements


-Sur le plan financier, le NRC s'avère dépendre beaucoup des subventions publiques, essentiellement en provenance du gouvernement à Oslo. L'organisation a certes tenté de diversifier ses ressources en gérant des machines à sous, en développant les jeux de hasard sur Internet et en recevant des fonds de la compagnie pétrolière Statoil, par exemple en Azerbaïdjan. Mais les dons des particuliers restent faibles sur un marché où le NRC s'est retrouvé en compétition avec les organisations constitutives de sa structure collective. Malgré le montage d'un centre de collecte de fonds ad hoc Fellesaksjonen ) avec la NCA, la NPA et Save the Children, la vague de générosité en faveur des victimes du tsunami asiatique de décembre 2004 ne permet pas de relever significativement la proportion de ressources privées dans le budget du NRC. Le revenu des machines à sous continue de fournir la plus grosse partie des fonds d'origine privée. Le NRC, dont le conseil d'administration comprend un représentant de l'industrie pétrolière norvégienne, se distingue ainsi d'ONG qui, comme la NCA, refusent d'être financées par des jeux d'argent et dénoncent la responsabilité des multinationales dans les pays du tiers-monde où celles-ci financent des dictatures ou des gouvernements en guerre. Le développement de relations suivies avec les milieux d'affaires n'a d'ailleurs pas permis au NRC d'échapper à la conditionnalité des dons. En 2003, par exemple, Statoil a décidé de limiter ses subventions pour le NRC aux seuls pays où elle a des intérêts, à l’instar de la Géorgie le long du pipeline où transite le pétrole produit en Azerbaïdjan.