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Civil Liberties Organization
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Historique

Civil Liberties Organization - Historique




2019-2019


-2011, Nigeria : faute de fonds, la CLO n’est plus en mesure d’observer les élections présidentielles à l’échelle nationale.
 
-2012, Nigeria : alors que la procédure suit son cours et que les comptes de l’association ont été gelés par la police, la CLO ne parvient plus à payer ses dettes et doit renoncer à occuper ses bureaux d’Ikeja en dépit d’une décision de justice en sa faveur début 2011.
 
-2013, Nigeria : la CLO ne mène pas d’enquêtes sur les violations massives des droits de l’homme qu’entraînent la lutte antiterroriste et la mise en place d’un état d’urgence contre les insurgés de la secte Boko Haram dans le Nord-Est.
 
-2014-2015, Nigeria : à Lagos, des avocats de la CLO soutiennent le recours des familles des victimes de l’explosion d’un dépôt de munitions dans une caserne militaire d’Ikeja début 2002. Celles-ci obtiennent des compensations financières qui commencent à être versées en 2012 mais qui restent insuffisantes.
 
-A partir de 2015, Nigeria : à Lagos, l’ancien vice-président de Titus Mann, un avocat ibo du nom d’Uche Wisdom Durueke, assume progressivement la présidence de la CLO avant de mourir dans un accident en 2020. A Abuja, un journaliste du Guardian, Igho Akeregha, exerce également cette fonction, tandis que Ibuchukwu Ohabuenyi Ezike continue de diriger l’association. Mais les assemblées générales ne se réunissent plus pour procéder à l’élection d’un véritable conseil d’administration. Concrètement, ce sont les branches régionales qui continuent de faire vivre la CLO, essentiellement à Lagos, dans l’Oyo, dans l’Etat d’Ogun et, dans une moindre mesure, l’Imo.
 
-2019, Nigeria : à Abuja, la CLO organise des manifestations devant l’Assemblée Nationale pour protester contre l’éviction d’une cinquantaine de milliers de personnes expulsées de logements considérés comme insalubres.