ENGLISHFrères des Hommes - Historique
Années 1990
-1990, France : suite à une campagne de sensibilisation menée en 1985 pour convaincre le Ministère de la Coopération d'engager 10% de son budget d'aide alimentaire en soutiens financiers aux organisations paysannes du Sahel, FDH participe avec Terre des Hommes et le CCFD à la création en 1990 d'une association, « Afrique Verte », qui vise à promouvoir l'agriculture locale.
-1991, France : succédant à Béatrice Digeon, Albert Lagrée prend la présidence de FDH et est confronté à la contestation d' adhérents qui dénoncent l'entrisme du parti socialiste à travers le sénateur de l'Essonne, Jean-Luc Mélenchon, et son homme lige au conseil d'administration de l'association, le directeur de la communication Claude Danrey. Une assemblée générale houleuse, suivie d'un procès, aboutit à la démission d'une partie du conseil d'administration.
-1992, France : soucieux de se professionnaliser, FDH se résout à salarier sa structure, quitte à abandonner certaines postures politiques du bénévolat militant. L'association connaît en effet un tassement de ses ressources financières, avec un budget qui est passé de 23,5 millions de francs en 1984 à 20 en 1990.
-1995, Rwanda : après le génocide, FDH redémarre son programme de menuiserie artisanale, initié en 1980 afin de soulager la pression foncière sur l’agriculture en diversifiant les activités économiques de la région de Butare.
-1997, Indonésie : FDH commence à soutenir l’effort de redistribution des terres par l’intermédiaire du Consortium pour la réforme agraire KPA (Konsorsium Pembaruan Agraria), créé en 1994 afin d’échapper à la mainmise du syndicat paysan officiel, le HKTI (Himpunan Kerukunan Tani Indonesia), muselé par les militaires.
-1998, Pakistan : FDH soutient la création de l’association des travailleurs de la confection à Karachi, l’AKHGLA (All Karachi Hosiery and Garments Labour), qui vise à syndiquer et défendre les droits sociaux des employés de ce secteur informel. FDH aide également les pêcheurs artisanaux qui sont régulièrement incarcérés et accusés d’avoir traversé les frontières maritimes, non marquées et contestées, de l’Inde et du Pakistan, deux pays en guerre larvée.
