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Norwegian Church Aid
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Historique

Norwegian Church Aid - Historique




Années 1980


-A partir de 1980, Thaïlande : avec les Nations Unies, la NCA démarre un projet destiné à diversifier l'agriculture et combattre la production de pavot, qui est autrement plus rémunératrice pour les paysans.

-A partir de 1982, Pologne : sous l'impulsion de son secrétaire général Jan Erichsen, qui s'est rendu à Varsovie, la NCA envoie de l'aide aux Eglises polonaises après que le général Wojciech Jaruzelski a pris le pouvoir en décembre 1981.

-A partir de 1983, Nicaragua : par l'intermédiaire du Conseil évangélique pour l'aide au développement, le CEPAD ( Consejo Evangélico Pro-Ayuda al Desarrollo ), la NCA s'investit dans un pays où les révolutionnaires sandinistes, arrivés au pouvoir en 1979, combattent la guérilla des Contras, qui a l'appui de Washington. En 1983, l'organisation construit par exemple une école à Pablo Ubeda, un village dans le Sud.

-1984-2001, Mali : en vue de faciliter l'autosuffisance alimentaire des régions du Sahel régulièrement affectées par la sécheresse, notamment en 1974 puis 1984, la NCA appuie la culture vivrière du bourgou à Gourma. Le problème, note Henrik Secher Marcussen, est que ce programme, qui coûte 20 millions de dollars de 1986 à 1990, crée des conflits avec les populations pastorales, qui refusent d'être sédentarisées et veulent préserver leurs aires de pâturage. De plus, les efforts de la NCA ne sont pas coordonnés avec ceux du Programme des Nations Unies pour le Développement, de la Banque mondiale et des autres organisations internationales qui travaillent sur des projets similaires avec les mêmes financements. Enfin, la rébellion touarègue, qui prend de l'ampleur entre 1991 et 1995, entrave les possibilités d'action. Avec le CICR (Comité international de la Croix-Rouge), la NCA est la seule organisation humanitaire à ne pas se retirer de la région de Gao et, selon ACORD, elle déplore la mort de huit collaborateurs tués par l’armée en juin 1992. Si elle rapatrie alors ses expatriés, elle maintient le tiers de son personnel local à Gossi, où elle a son siège et où sept de ses employés sont tués en 1994. Une fois la paix revenue, la NCA quitte finalement la région en 2001 mais passe le relais à une ONG montée par ses soins, l'OAEDES (Organisation d'appui pour le développement économique du Sahel), et garde un représentant à Bamako.

-A partir de 1986, Salvador : présente dans le pays depuis 1982, la NCA envoie avec la LWF des secours aux victimes d'un tremblement de terre en octobre 1986. Sur place, l'organisation travaille en partenariat avec l'Eglise luthérienne locale, dont l'évêque, Medardo Gómez, est suspecté par le pouvoir de sympathies pour l'opposition parce qu'il plaide en faveur du rapatriement des réfugiés, préconise des négociations avec les guérillas de gauche et joue un rôle central dans la formation d'un forum de paix, la CPDN ( Comisíon Permanente de Debate Nacional ), qui légitime les rebelles. Face à un gouvernement qui lutte contre l'influence marxiste avec le soutien des Etats-Unis, la NCA cherche à préserver son indépendance en refusant d'être financée par l'agence de coopération américaine USAID, qui subventionne des programmes sociaux dans le cadre de la stratégie contre insurrectionnelle des coopérants militaires de Washington.

-1988, Namibie : largement subventionnée par le Ministère norvégien des Affaires étrangères, la NCA finance des écoles de missions. A Windhoek, la capitale, elle soutient également le Centre d'assistance juridique fondé par David Smuts.

-1989, Zambie : la NCA verse des subventions à des organisations de l'ANC (African National Congress) à Lusaka.