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Norwegian Refugee Council
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Historique

Norwegian Refugee Council - Historique




Années 1940


-24 mai 1946, Norvège : dans la lignée de Fridtjof Nansen, initiateur d'un passeport pour les réfugiés et apatrides sous l'égide de la Société des Nations dans les années 1930, le NRC se constitue sous le nom d' Aid to Europe afin de secourir les populations déplacées par les événements de la Seconde Guerre mondiale sur le vieux continent. Lancée pour collecter des vivres puis des fonds, l'organisation n'est d'abord pas opérationnelle et, à l'étranger, elle confie la gestion de ses programmes à la Croix-Rouge norvégienne, à la NPA (Norwegian People's Aid) ou à des missionnaires.

-Décembre 1947, Norvège : Aid to Europe se pérennise et se dote d'un comité de direction qui inclut des représentants de la Croix-Rouge norvégienne, de la NPA, de la presse, des pêcheries et des mouvements de femmes. S'y adjoignent bientôt la NCA (Norwegian Church Aid) et Redd Barna (Save the Children), suivis, dans les années 1980, des sections norvégiennes d'Amnesty International, Caritas et CARE. Le NRC inclut également des comités de solidarité avec l'Espagne, le Tibet, l'Afrique du Sud, la Tchécoslovaquie, la Hongrie, l'Algérie et le peuple juif.

-1948, Norvège : Aid to Europe éprouve quelques difficultés à se positionner dans un pays qui reçoit lui-même une importante aide américaine. L'organisation se voit ainsi privée de son rôle de coordination lorsque les ministres du Commerce et des Affaires sociales mettent en place un comité interministériel qui fonctionne jusqu'en 1950.

-1949, Norvège : au sein d' Aid to Europe , un débat oppose le délégué du ministère des Affaires sociales, Kaare Salvesen, au représentant des ONG, Andreas Grasmo. Le premier souhaite que l'organisation se concentre sur l'accueil et l'intégration des réfugiés en Norvège ; le second, qu'elle s'ouvre à l'action internationale. Un modus vivendi prévoit qu'au moins 50% des opérations d' Aid to Europe seront consacrés aux populations déplacées, plutôt qu'à des citoyens nécessiteux mais restés dans leur pays.