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Comité inter-mouvements auprès des évacués
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Historique

Comité inter-mouvements auprès des évacués - Historique




Années 1930


-Septembre 1939, France : la CIMADE est lancée par une théologienne protestante, Suzanne de Dietrich, et une archiviste, Madeleine Barot, pour faciliter l’installation des populations alsacienne et lorraine qui avaient été évacuées vers le Sud de la France à cause de l’entrée en guerre contre l’Allemagne et de la proximité de la Ligne Maginot sur la frontière. Parce que les hommes sont mobilisés dans l’armée, il s’agit d’une initiative de femmes et de mouvements de jeunesse protestants, certains camps de vacances servant à canaliser les flux de déplacés avec l’aide de scouts. Le CIM (Comité inter-mouvements), premier nom de la CIMADE, s’appuie en l’occurrence sur la FUACE (Fédération Universelle des Associations chrétiennes d’étudiants), les UCJ (Unions chrétiennes de jeunes gens et jeunes filles, ou YMCA) et l’EU (Fédération des éclaireurs et Eclaireuses unionistes). Initialement, la vocation religieuse joue un grand rôle. Le but du Comité, tel que publié dans leJournal officiel du 3 avril 1940, est « de témoigner de l’Evangile auprès de la jeunesse française éprouvée par la guerre ». Dans un procès-verbal en date du 10 mars 1950, on lit également que la CIMADE « ne peut aider sans évangéliser ». Et Marc Boegner, président de la CIMADE entre 1944 et 1955, dirige aussi la Fédération protestante de France.